Le Canada recherche des jeunes vedettes pour contrer le vapotage chez les jeunes
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June 30, 2018 at 07:01AM
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Un mois après l’adoption au Parlement canadien d’une loi légalisant le vapotage au pays, mais supprimant les pratiques commerciales qui pourraient inciter indûment les jeunes à utiliser la cigarette électronique, le gouvernement prépare une opération de séduction.
L’objectif est d’attirer d’ici l’automne de jeunes célébrités des médias sociaux pour mettre les adolescents canadiens en garde contre les risques associés au vapotage.
Santé Canada souhaite retenir les services d’une entreprise qui aura la responsabilité de lancer puis d’évaluer le succès du programme national de sensibilisation des jeunes aux risques du vapotage. C’est elle qui procédera notamment au recrutement d’influenceurs que les jeunes seraient plus susceptibles d’écouter que les professionnels de la santé.
La nouvelle Loi sur le tabac et les produits de vapotage interdit non seulement la vente de produits aux mineurs, mais aussi l’ajout d’arômes destinés à attirer les jeunes et le marketing, entre autres sur les réseaux sociaux, comprenant des témoignages, des déclarations sur la santé et des thèmes basés sur un style de vie.
Vapoter double le risque des adolescents de passer au tabac
Si Santé Canada considère que les produits de vapotage sont moins dommageables que la cigarette, il s’inquiète du pouvoir d’attraction exercé par le vapotage chez les jeunes et de la promotion que cette pratique ferait de la cigarette.
L’utilisation de la cigarette électronique par les adolescents serait effectivement liée au tabagisme ultérieur, selon une étude de l’Université de Waterloo en Ontario, publiée l’automne dernier dans le Journal de l’Association médicale canadienne.
Cette enquête, réalisée sur plus de 44 000 élèves de la 9e à la 12e année en Ontario et en Alberta, révélait que les adolescents qui utilisent des cigarettes électroniques sont « beaucoup plus à risque de commencer à fumer un an plus tard, expliquait David Hammond, chercheur principal à l’École de santé publique de l’Université de Waterloo. Ils sont plus susceptibles d’essayer de fumer et ils sont plus susceptibles de devenir des fumeurs quotidiens. »
« Nous avons eu quelque chose comme 2 millions de jeunes Canadiens qui essayent des cigarettes électroniques. Et nous serions stupides si nous n’étions pas préoccupés par les enfants qui essayent des produits à base de nicotine à un âge plus précoce [que celui où ils] tentent habituellement de fumer », concluait David Hammond.
Une autre étude récente effectuée par la clinique de l’Université Laval, à Québec, réalisée sur des animaux, suggérait que le vapotage peut empirer la condition de personnes atteintes de maladies pulmonaires, comme l’asthme ou d’infection comme la grippe.
Une étude britannique a pour sa part conclu que la cigarette électronique est environ 95 % moins nocive que le tabac et que son usage devrait être encouragé auprès des fumeurs désirant arrêter.
Les jeunes Québécois vapotent presque deux fois plus que les autres jeunes au Canada
C’est au Québec que le pourcentage de jeunes consommant la cigarette électronique est le plus élevé au pays, selon les plus récentes données obtenues par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
Ces données révèlent que 27 % des élèves québécois du secondaire, soit 110 500 élèves, ont vapoté au moins une fois. Dans le reste du Canada, ce pourcentage est très nettement inférieur à 15 % en moyenne.
Toutefois, le pourcentage d’élèves québécois qui ont déjà tâté de la cigarette électronique a chuté, car il était de 34 % durant la période 2013-2014. On note une perte d’intérêt chez les élèves de la première année du secondaire (de 22 % à 11 %).
Les débuts de la campagne antitabac canadienne remontent à 1963
La réputation du Canada comme meneur mondial dans le combat contre le tabac est appuyée par une série d’initiatives qui, depuis 50 ans, ont graduellement transformé une lutte un peu simpliste contre la cigarette en une campagne intense contre les fumeurs.
Les premiers efforts déployés au Canada pour réduire le tabagisme ont commencé en 1963 et 1964 avec la publication des premières études américaines faisant le lien entre l’usage du tabac et la mort. Ces campagnes des années 1960 étaient axées sur la sensibilisation du public.
Par la suite, des règlements municipaux sur le tabac ont été adoptés au milieu des années 1970, puis les taxes ont été augmentées et des mesures législatives provinciales importantes ont été mises en œuvre dans les années 1980.
Source : RCI
L’objectif est d’attirer d’ici l’automne de jeunes célébrités des médias sociaux pour mettre les adolescents canadiens en garde contre les risques associés au vapotage.
Santé Canada souhaite retenir les services d’une entreprise qui aura la responsabilité de lancer puis d’évaluer le succès du programme national de sensibilisation des jeunes aux risques du vapotage. C’est elle qui procédera notamment au recrutement d’influenceurs que les jeunes seraient plus susceptibles d’écouter que les professionnels de la santé.
La nouvelle Loi sur le tabac et les produits de vapotage interdit non seulement la vente de produits aux mineurs, mais aussi l’ajout d’arômes destinés à attirer les jeunes et le marketing, entre autres sur les réseaux sociaux, comprenant des témoignages, des déclarations sur la santé et des thèmes basés sur un style de vie.
Vapoter double le risque des adolescents de passer au tabac
Si Santé Canada considère que les produits de vapotage sont moins dommageables que la cigarette, il s’inquiète du pouvoir d’attraction exercé par le vapotage chez les jeunes et de la promotion que cette pratique ferait de la cigarette.
L’utilisation de la cigarette électronique par les adolescents serait effectivement liée au tabagisme ultérieur, selon une étude de l’Université de Waterloo en Ontario, publiée l’automne dernier dans le Journal de l’Association médicale canadienne.
Cette enquête, réalisée sur plus de 44 000 élèves de la 9e à la 12e année en Ontario et en Alberta, révélait que les adolescents qui utilisent des cigarettes électroniques sont « beaucoup plus à risque de commencer à fumer un an plus tard, expliquait David Hammond, chercheur principal à l’École de santé publique de l’Université de Waterloo. Ils sont plus susceptibles d’essayer de fumer et ils sont plus susceptibles de devenir des fumeurs quotidiens. »
« Nous avons eu quelque chose comme 2 millions de jeunes Canadiens qui essayent des cigarettes électroniques. Et nous serions stupides si nous n’étions pas préoccupés par les enfants qui essayent des produits à base de nicotine à un âge plus précoce [que celui où ils] tentent habituellement de fumer », concluait David Hammond.
Une autre étude récente effectuée par la clinique de l’Université Laval, à Québec, réalisée sur des animaux, suggérait que le vapotage peut empirer la condition de personnes atteintes de maladies pulmonaires, comme l’asthme ou d’infection comme la grippe.
Une étude britannique a pour sa part conclu que la cigarette électronique est environ 95 % moins nocive que le tabac et que son usage devrait être encouragé auprès des fumeurs désirant arrêter.
Les jeunes Québécois vapotent presque deux fois plus que les autres jeunes au Canada
C’est au Québec que le pourcentage de jeunes consommant la cigarette électronique est le plus élevé au pays, selon les plus récentes données obtenues par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
Ces données révèlent que 27 % des élèves québécois du secondaire, soit 110 500 élèves, ont vapoté au moins une fois. Dans le reste du Canada, ce pourcentage est très nettement inférieur à 15 % en moyenne.
Toutefois, le pourcentage d’élèves québécois qui ont déjà tâté de la cigarette électronique a chuté, car il était de 34 % durant la période 2013-2014. On note une perte d’intérêt chez les élèves de la première année du secondaire (de 22 % à 11 %).
Les débuts de la campagne antitabac canadienne remontent à 1963
La réputation du Canada comme meneur mondial dans le combat contre le tabac est appuyée par une série d’initiatives qui, depuis 50 ans, ont graduellement transformé une lutte un peu simpliste contre la cigarette en une campagne intense contre les fumeurs.
Les premiers efforts déployés au Canada pour réduire le tabagisme ont commencé en 1963 et 1964 avec la publication des premières études américaines faisant le lien entre l’usage du tabac et la mort. Ces campagnes des années 1960 étaient axées sur la sensibilisation du public.
Par la suite, des règlements municipaux sur le tabac ont été adoptés au milieu des années 1970, puis les taxes ont été augmentées et des mesures législatives provinciales importantes ont été mises en œuvre dans les années 1980.
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June 30, 2018 at 07:01AM
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