En deux ans, 1,6 million de fumeurs en moins en France
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June 1, 2019 at 07:00AM
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Il faudra encore attendre dix ou quinze ans pour observer une inversion de la courbe de mortalité.
1,6 million de fumeurs en moins, en à peine deux ans: le recul spectaculaire du tabagisme en France se confirme en 2018, selon le dernier Baromètre santé publié mardi 28 mai. Pour la deuxième année consécutive, l’enquête met en évidence une diminution du nombre de fumeurs quotidiens âgés de 18 à 75 ans. «L’ampleur de la baisse sur deux ans, de l’ordre de 12 %, est sans précédent: elle traduit non seulement un arrêt du tabac chez des fumeurs mais aussi une réduction du nombre de jeunes qui entrent dans le tabagisme», se réjouit François Bourdillon, le directeur général de Santé publique France qui voit dans ces résultats «un grand succès».
En 2018, 32% des Français adultes consommaient du tabac: 25,4 % quotidiennement (en chute de 2,5 points par rapport à 2017) et 6,6 % de manière occasionnelle. Ils ont aussi allumé moins de cigarettes - 15 par jour en moyenne. La cigarette électronique, de plus en plus utilisée pour arrêter de fumer, est devenue le premier outil d’aide au sevrage. 3,8 % des Français vapotent au quotidien en 2018, contre 2,7 % un an plus tôt. La moitié d’entre eux sont des anciens fumeurs.
1,6 million de fumeurs en moins, en à peine deux ans: le recul spectaculaire du tabagisme en France se confirme en 2018, selon le dernier Baromètre santé publié mardi 28 mai. Pour la deuxième année consécutive, l’enquête met en évidence une diminution du nombre de fumeurs quotidiens âgés de 18 à 75 ans. «L’ampleur de la baisse sur deux ans, de l’ordre de 12 %, est sans précédent: elle traduit non seulement un arrêt du tabac chez des fumeurs mais aussi une réduction du nombre de jeunes qui entrent dans le tabagisme», se réjouit François Bourdillon, le directeur général de Santé publique France qui voit dans ces résultats «un grand succès».
En 2018, 32% des Français adultes consommaient du tabac: 25,4 % quotidiennement (en chute de 2,5 points par rapport à 2017) et 6,6 % de manière occasionnelle. Ils ont aussi allumé moins de cigarettes - 15 par jour en moyenne. La cigarette électronique, de plus en plus utilisée pour arrêter de fumer, est devenue le premier outil d’aide au sevrage. 3,8 % des Français vapotent au quotidien en 2018, contre 2,7 % un an plus tôt. La moitié d’entre eux sont des anciens fumeurs.
L’instauration du paquet sans logo a contribué à rendre la cigarette moins attrayante, notamment auprès des jeunes
Amélie Eschenbrenner, chargée de communication au Comité national contre le tabagisme (CNCT)
Cette baisse (moins importante qu’en 2017) est «la preuve qu’une politique cohérente et énergique a des effets sur la santé publique», salue Amélie Eschenbrenner, chargée de communication au Comité national contre le tabagisme (CNCT). Après des années d’attentisme, les autorités sanitaires ont pris le taureau par les cornes en 2016. La baisse actuelle est la conséquence de l’arsenal de mesures antitabac mises en œuvre depuis lors: augmentation régulière des prix, mise en place du paquet neutre, remboursement des substituts nicotiniques (patchs, gommes) comme des médicaments ou encore, lancement d’une opération d’incitation à l’arrêt, le «Mois sans tabac». Sa dernière édition en novembre 2018 a connu un succès important, avec 250.000 inscrits. «Cet événement, ainsi que l’instauration du paquet sans logo, a contribué à rendre la cigarette moins attrayante, notamment auprès des jeunes», affirme Amélie Eschenbrenner. En 2017, l’enquête Escapad menée chez les mineurs de 17 ans avait déjà montré une baisse du tabagisme dans ce public.
Le dernier Baromètre santé, réalisé par téléphone auprès de 9000 personnes, comporte cependant plusieurs points noirs. Les chercheurs remarquent l’impact des inégalités sociales qui restent très marquées, même si elles ont tendance à s’atténuer. Ainsi 19,4 % des Français ayant au moins le bac fument quotidiennement, contre 28,2 % des non-diplômés.
De plus en plus de fumeuses
Par ailleurs la prévalence du tabagisme dans notre pays est toujours l’une des plus élevées en Europe, notamment chez les femmes. Avec 11,5 millions de fumeurs quotidiens en 2018, la France est encore loin des pays ayant imposé des politiques offensives de plus longue date, à l’instar des États-Unis et de l’Australie qui comptent aujourd’hui moins de 15 % de fumeurs.
Selon François Bourdillon, «les effets de cette baisse de consommation sur la mortalité ne se feront de toute façon pas sentir avant dix ou quinze ans». On estime à 75.000 le nombre de morts attribuables en 2015 au tabagisme, à la suite de cancers, de maladies cardiovasculaires ou de pathologies respiratoires. Cela correspond à 13 % des décès survenus en France métropolitaine. Depuis quinze ans, ce décompte augmente de 5 % chez les femmes chaque année en moyenne. Conséquence visible avec retard, de leur entrée dans le tabagisme dans les années 1960 et 1970.
La tendance à la baisse va-t-elle se poursuivre? Le CNCT se dit confiant : «L’objectif de la première génération sans tabac en 2032, c’est-à-dire moins de 5 % de fumeurs chez les jeunes majeurs nés en 2014, est accessible.» En, 2020, le prix du paquet de cigarettes coûtera 10 euros.
Le dernier Baromètre santé, réalisé par téléphone auprès de 9000 personnes, comporte cependant plusieurs points noirs. Les chercheurs remarquent l’impact des inégalités sociales qui restent très marquées, même si elles ont tendance à s’atténuer. Ainsi 19,4 % des Français ayant au moins le bac fument quotidiennement, contre 28,2 % des non-diplômés.
De plus en plus de fumeuses
Par ailleurs la prévalence du tabagisme dans notre pays est toujours l’une des plus élevées en Europe, notamment chez les femmes. Avec 11,5 millions de fumeurs quotidiens en 2018, la France est encore loin des pays ayant imposé des politiques offensives de plus longue date, à l’instar des États-Unis et de l’Australie qui comptent aujourd’hui moins de 15 % de fumeurs.
Selon François Bourdillon, «les effets de cette baisse de consommation sur la mortalité ne se feront de toute façon pas sentir avant dix ou quinze ans». On estime à 75.000 le nombre de morts attribuables en 2015 au tabagisme, à la suite de cancers, de maladies cardiovasculaires ou de pathologies respiratoires. Cela correspond à 13 % des décès survenus en France métropolitaine. Depuis quinze ans, ce décompte augmente de 5 % chez les femmes chaque année en moyenne. Conséquence visible avec retard, de leur entrée dans le tabagisme dans les années 1960 et 1970.
La tendance à la baisse va-t-elle se poursuivre? Le CNCT se dit confiant : «L’objectif de la première génération sans tabac en 2032, c’est-à-dire moins de 5 % de fumeurs chez les jeunes majeurs nés en 2014, est accessible.» En, 2020, le prix du paquet de cigarettes coûtera 10 euros.
Source : Le Figaro
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June 1, 2019 at 07:00AM
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