L'OMS devrait arrêter d'enfumer les fumeurs selon la Fivape
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July 31, 2019 at 07:01AM
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La Fédération Interprofessionnelle de la Vape, indépendante de l’industrie du tabac, dénonce très fermement les récentes positions de l’Organisation Mondiale de la Santé quant à “l’incontestable nocivité” des cigarettes électroniques, invalidées par l’écrasante majorité des publications scientifiques et médicales. Reprise massivement et sans recul par la presse et la télévision, cette formule illustre la surprenante méconnaissance de la prise en charge du tabagisme par les outils de réduction du risque dont le vapotage fait partie, contribuant ainsi à maintenir les fumeurs dans une addiction mortelle.
Une absence totale de démarche scientifique
Ce rapport indique à de nombreuses reprises ne pas être en mesure d’émettre un avis définitif sur le niveau de risque que représente la cigarette électronique, prétextant un manque de preuves scientifiques. Au-delà du déni évident des nombreuses études indépendantes démontrant le niveau extrêmement faible de toxicité que représente cette solution de sevrage, le rapport va pourtant se contredire lui-même et affirmer sans ambiguïté “l’incontestable nocivité” des cigarettes électroniques.
Pour en arriver à cette conclusion péremptoire, l’OMS ne se base que sur une seule source dont elle est elle-même à l’origine : un rapport sur les «inhalateurs électroniques de nicotine» datant de 2014 (1). Déjà largement contesté à l’époque par les professionnels de santé et les scientifiques (2), ce rapport montrait alors “le caractère limité des données sur les inhalateurs électroniques de nicotine” dont l’OMS pouvait disposer.
Aussi, l’OMS fait le choix délibéré de fermer les yeux sur plus de 5 ans de recherches étayés par des centaines de publications scientifiques et médicales sur le vapotage, démontrant les unes après les autres son faible niveau de risque et son efficacité. Elle a également choisi de ne pas prendre en considération les importantes évolutions technologiques qu’a connu le secteur depuis 2014, dont l’objectif a toujours été de réduire au maximum le niveau de risque pour les fumeurs et les vapoteurs.
Des fumeurs français mal-informés
Le 26 juin 2019, on apprenait dans la synthèse “Usage de la cigarette électronique, tabagisme et opinions des 18-75 ans” (3), publiée par Santé Publique France, que la perception de la nocivité pour la santé des produits du vapotage par rapport au tabac était en augmentation constante depuis 2014. Autrement dit, les français perçoivent de plus en plus la cigarette électronique comme aussi – voire plus – dangereuse que le tabac.
C’est un fait qui doit alerter au plus haut niveau les autorités de santé et les médias ! La France ne peut pas se permettre ce genre de régression face à l’urgence sanitaire qu’est la sortie du tabac, surtout avec une prévalence tabagique parmi les plus élevées d’Europe, à près de 27%. Le tabac demeure en France la première cause de décès évitable, avec plus de 73 000 morts chaque année.
Le vapotage : un moyen efficace et sûr de sortir du tabac
Le vapotage est une approche dite de “réduction des risques”. La question est donc avant tout de savoir si le vapotage présente un risque significativement réduit, permettant de le conseiller comme une aide à des fumeurs qui souhaiteraient arrêter la cigarette. La réponse à cette question est OUI : le vapotage est un outil qui réduit très significativement les risques sanitaires par rapport au tabac.
Lorsque les études menées ne sont financées ni par les cigarettiers ni par les laboratoires pharmaceutiques, le consensus scientifique et médical est unanime, et la synthèse la plus parlante est celle réalisée par le ministère de la santé britannique (4) et qui évalue – prudemment – cette réduction du risque à plus de 95% par rapport au tabac.
Dès lors, un fumeur qui devient vapoteur réduit considérablement le risque de développer des pathologies graves liées à la cigarette. Les fumeurs doivent être aidés par tous les moyens, surtout les plus pragmatiques. La vape est un outil pragmatique qu’il faut encourager et défendre. Porté par les usagers, acteurs volontaires de leur sortie du tabac, et par l’expertise des professionnels indépendants, le vapotage est une innovation de rupture qui doit être considérée à sa juste valeur : une porte de sortie vers une vie sans tabac.
Alors, comment nous, professionnels responsables, porteurs passionnés d’une innovation de rupture majeure pour la santé publique, comment pouvons-nous lutter contre de fausses informations, surtout lorsqu’elles sont issues d’une institution aussi statutaire que l’OMS ? Notre filière, jeune mais particulièrement consciente, est guidée par l’éthique. Notre combat est celui de la santé publique. Indépendants de l’industrie du tabac et en lutte continuelle depuis près de dix ans contre les manoeuvres des fabricants de cigarettes, comment pouvons nous résister si notre voix est en plus écrasée par les institutions internationales ? Du bon sens, nous en avons. De la science et du courage aussi. Mais notre voix a besoin d’être relayée et soutenue par des professionnels de santé légitimes, par un personnel politique courageux et enfin par des journalistes conscients de l’impact de leur parole sur la vie des fumeurs prisonniers du tabac.
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Source : FIVAPE
Une absence totale de démarche scientifique
Ce rapport indique à de nombreuses reprises ne pas être en mesure d’émettre un avis définitif sur le niveau de risque que représente la cigarette électronique, prétextant un manque de preuves scientifiques. Au-delà du déni évident des nombreuses études indépendantes démontrant le niveau extrêmement faible de toxicité que représente cette solution de sevrage, le rapport va pourtant se contredire lui-même et affirmer sans ambiguïté “l’incontestable nocivité” des cigarettes électroniques.
Pour en arriver à cette conclusion péremptoire, l’OMS ne se base que sur une seule source dont elle est elle-même à l’origine : un rapport sur les «inhalateurs électroniques de nicotine» datant de 2014 (1). Déjà largement contesté à l’époque par les professionnels de santé et les scientifiques (2), ce rapport montrait alors “le caractère limité des données sur les inhalateurs électroniques de nicotine” dont l’OMS pouvait disposer.
Aussi, l’OMS fait le choix délibéré de fermer les yeux sur plus de 5 ans de recherches étayés par des centaines de publications scientifiques et médicales sur le vapotage, démontrant les unes après les autres son faible niveau de risque et son efficacité. Elle a également choisi de ne pas prendre en considération les importantes évolutions technologiques qu’a connu le secteur depuis 2014, dont l’objectif a toujours été de réduire au maximum le niveau de risque pour les fumeurs et les vapoteurs.
Des fumeurs français mal-informés
Le 26 juin 2019, on apprenait dans la synthèse “Usage de la cigarette électronique, tabagisme et opinions des 18-75 ans” (3), publiée par Santé Publique France, que la perception de la nocivité pour la santé des produits du vapotage par rapport au tabac était en augmentation constante depuis 2014. Autrement dit, les français perçoivent de plus en plus la cigarette électronique comme aussi – voire plus – dangereuse que le tabac.
C’est un fait qui doit alerter au plus haut niveau les autorités de santé et les médias ! La France ne peut pas se permettre ce genre de régression face à l’urgence sanitaire qu’est la sortie du tabac, surtout avec une prévalence tabagique parmi les plus élevées d’Europe, à près de 27%. Le tabac demeure en France la première cause de décès évitable, avec plus de 73 000 morts chaque année.
Le vapotage : un moyen efficace et sûr de sortir du tabac
Le vapotage est une approche dite de “réduction des risques”. La question est donc avant tout de savoir si le vapotage présente un risque significativement réduit, permettant de le conseiller comme une aide à des fumeurs qui souhaiteraient arrêter la cigarette. La réponse à cette question est OUI : le vapotage est un outil qui réduit très significativement les risques sanitaires par rapport au tabac.
Lorsque les études menées ne sont financées ni par les cigarettiers ni par les laboratoires pharmaceutiques, le consensus scientifique et médical est unanime, et la synthèse la plus parlante est celle réalisée par le ministère de la santé britannique (4) et qui évalue – prudemment – cette réduction du risque à plus de 95% par rapport au tabac.
Dès lors, un fumeur qui devient vapoteur réduit considérablement le risque de développer des pathologies graves liées à la cigarette. Les fumeurs doivent être aidés par tous les moyens, surtout les plus pragmatiques. La vape est un outil pragmatique qu’il faut encourager et défendre. Porté par les usagers, acteurs volontaires de leur sortie du tabac, et par l’expertise des professionnels indépendants, le vapotage est une innovation de rupture qui doit être considérée à sa juste valeur : une porte de sortie vers une vie sans tabac.
Alors, comment nous, professionnels responsables, porteurs passionnés d’une innovation de rupture majeure pour la santé publique, comment pouvons-nous lutter contre de fausses informations, surtout lorsqu’elles sont issues d’une institution aussi statutaire que l’OMS ? Notre filière, jeune mais particulièrement consciente, est guidée par l’éthique. Notre combat est celui de la santé publique. Indépendants de l’industrie du tabac et en lutte continuelle depuis près de dix ans contre les manoeuvres des fabricants de cigarettes, comment pouvons nous résister si notre voix est en plus écrasée par les institutions internationales ? Du bon sens, nous en avons. De la science et du courage aussi. Mais notre voix a besoin d’être relayée et soutenue par des professionnels de santé légitimes, par un personnel politique courageux et enfin par des journalistes conscients de l’impact de leur parole sur la vie des fumeurs prisonniers du tabac.
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Source : FIVAPE
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July 31, 2019 at 07:01AM
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