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La cigarette est dans le viseur des militants pour la défense de la planète. Tuant déjà un fumeur sur deux, la cigarette pollue également beaucoup, en particulier les espaces marins. Pour contrer ce fléau, François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhônes, propose d’interdire les filtres non compostables.
Plusieurs organismes de défense de l’environnement se penchent actuellement sur la question du recyclage des filtres. Si plusieurs idées ont déjà été avancées, certaines ne font pas l’unanimité et pourraient rapidement être abandonnées. BFMTV s’est donc penchée sur les différentes techniques pouvant être mises en œuvre pour répondre à ce projet.
Quel sera le mégot de l’avenir ?
La première mesure envisagée est de concevoir des filtres biodégradables pour remplacer les filtres actuels non compostables. Si les tests de nouveaux modèles sont actuellement en cours, nombreux sont ceux qui pensent qu’il s’agit-là d’une réponse inadaptée.
Selon le Comité national contre le tabagisme, un filtre, quelle qu’en soit la composition, contient les produits toxiques inhalés par le fumeur. Le filtre nouvelle génération resterait donc polluant.
Une réorganisation de la collecte et du recyclage des mégots pourrait être une meilleure alternative. MéGo!, société bretonne de recyclage, envisage d’ailleurs d’accroître cette activité, passant de 400 à 4000 tonnes annuelles de filtres recyclés.
La principale difficulté de mise en œuvre de ces propositions reste la collecte de ces déchets, trop souvent disséminés dans la nature. Les points de collectes dédiés sont peu nombreux et leur installation présente un coût non négligeable. Bastien Lucas, dirigeant de MéGo!, se demande notamment qui devrait se charger de ce financement : consommateurs, fabricants ou collectivités ?
La logique voudrait que les fabricants de cigarettes prennent à leur charge l’installation des points de collectes et la sensibilisation des consommateurs sur ce point. Les cendriers de poches permettent également d’éviter de jeter ses mégots dans la nature. Il y a aussi le champignon dévoreur de mégots. Enfin, les buralistes pourraient également avoir leur rôle à jouer en indiquant aux consommateurs les lieux de collecte déjà existants. Ce point sera abordé, en fin d’année, par l’Assemblée Nationale dans le cadre du projet de loi anti-gaspillage.
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October 31, 2019 at 02:06PM
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