Titanide surfe sur la vape de luxe
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September 28, 2018 at 07:01AM
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Inconnue il y a quelques années, la cigarette électronique compte 4 millions d'utilisateurs en France. Stéphane d'Élia a vu le vent tourner et a été l'un des premiers à défendre le concept avec les marques Cigaverte et Titanide.
La cigarette électronique qu'il a en main n'est pas la plus ornée de la gamme qu'il a créée. Elle s'accommode avec les quelques bijoux sobres de créateur qu'il porte au poignet et aux doigts. « La cigarette électronique fait partie des objets lifestyle », confie Stéphane d'Élia. Il se saisit d'une autre cigarette, montre le numéro de série. De l'ouvrage d'art : « On travaille avec une entreprise de Montbrison qui fond le bronze et l'or. On travaille aussi avec la maison Tournaire », ajoute le chef d'entreprise. Gravure laser ou à la main, tout est fait par des experts dans la Loire.
Le Japon, la Malaisie, les États-Unis raffolent du chic à la française et Stéphane d'Élia a décidé de surfer sur la vape. Il compare ses cigarettes électroniques made in France aux fameux briquets Dupont. « Mon objectif est que Titanide devienne la marque de luxe de référence mondiale, en toute modestie ! ». Stéphane d'Élia rit de bon cœur, avec la simplicité d'un self made man qui a osé un jour défendre un concept.
« Au départ, nous faisions fabriquer les cigarettes en Chine. J'y suis allé et j'ai sélectionné les meilleurs produits », confie l'autodidacte. Et il reconnaît : « C'était bien d'importer, mais je reprochais leur manque de durabilité. » En 2012, le gérant décide d'arrêter d'importer et lance Ti-tech, la société qui fabrique les cigarettes électroniques Titanide, principalement fabriquées en titane, dans le département. « Il faut faire des choix ». Il fait ceux de la raison et de la valeur ajoutée.
Un développement international
Assis à son bureau, Stéphane d'Élia tire sur sa cigarette électronique. Il souffle une épaisse vapeur. L'ex-fumeur a conservé un haut taux de nicotine dans la sienne, car il « aime son effet stimulant ». Pour autant, dans ses boutiques, on ne pousse pas à sa consommation. Au contraire. « 30 % des vapeurs arrêtent pour de bon une fois sevrés de la nicotine. » D'autres la suppriment totalement et continuent de vaper par gourmandise en optant pour des saveurs comme mangue, menthe ou tarte aux citrons.
Les petits flacons aux goûts acidulés ont un succès fou. Aujourd'hui, Cigaverte compte 45 boutiques, dont 38 franchises en France et à l'étranger comme au Togo, en Côte-d'Ivoire, ou en Nouvelle-Calédonie. Le créateur développe : « J'ai refusé 95 % des demandes de franchises, car je veux que les boutiques soient gérées par de véritables conseillers, et non par des personnes qui voudraient profiter d'un marché ». C'est avec cet état d'esprit que la marque tire son épingle du jeu.
Le chiffre d'affaires du groupe est de près de 20 M€, en comptant ceux des franchisés. Délia diffusion, la société mère de Cigaverte génère près de 7 M€.
Source : L'Essor
La cigarette électronique qu'il a en main n'est pas la plus ornée de la gamme qu'il a créée. Elle s'accommode avec les quelques bijoux sobres de créateur qu'il porte au poignet et aux doigts. « La cigarette électronique fait partie des objets lifestyle », confie Stéphane d'Élia. Il se saisit d'une autre cigarette, montre le numéro de série. De l'ouvrage d'art : « On travaille avec une entreprise de Montbrison qui fond le bronze et l'or. On travaille aussi avec la maison Tournaire », ajoute le chef d'entreprise. Gravure laser ou à la main, tout est fait par des experts dans la Loire.
Le Japon, la Malaisie, les États-Unis raffolent du chic à la française et Stéphane d'Élia a décidé de surfer sur la vape. Il compare ses cigarettes électroniques made in France aux fameux briquets Dupont. « Mon objectif est que Titanide devienne la marque de luxe de référence mondiale, en toute modestie ! ». Stéphane d'Élia rit de bon cœur, avec la simplicité d'un self made man qui a osé un jour défendre un concept.
« Au départ, nous faisions fabriquer les cigarettes en Chine. J'y suis allé et j'ai sélectionné les meilleurs produits », confie l'autodidacte. Et il reconnaît : « C'était bien d'importer, mais je reprochais leur manque de durabilité. » En 2012, le gérant décide d'arrêter d'importer et lance Ti-tech, la société qui fabrique les cigarettes électroniques Titanide, principalement fabriquées en titane, dans le département. « Il faut faire des choix ». Il fait ceux de la raison et de la valeur ajoutée.
Un développement international
Assis à son bureau, Stéphane d'Élia tire sur sa cigarette électronique. Il souffle une épaisse vapeur. L'ex-fumeur a conservé un haut taux de nicotine dans la sienne, car il « aime son effet stimulant ». Pour autant, dans ses boutiques, on ne pousse pas à sa consommation. Au contraire. « 30 % des vapeurs arrêtent pour de bon une fois sevrés de la nicotine. » D'autres la suppriment totalement et continuent de vaper par gourmandise en optant pour des saveurs comme mangue, menthe ou tarte aux citrons.
Les petits flacons aux goûts acidulés ont un succès fou. Aujourd'hui, Cigaverte compte 45 boutiques, dont 38 franchises en France et à l'étranger comme au Togo, en Côte-d'Ivoire, ou en Nouvelle-Calédonie. Le créateur développe : « J'ai refusé 95 % des demandes de franchises, car je veux que les boutiques soient gérées par de véritables conseillers, et non par des personnes qui voudraient profiter d'un marché ». C'est avec cet état d'esprit que la marque tire son épingle du jeu.
Le chiffre d'affaires du groupe est de près de 20 M€, en comptant ceux des franchisés. Délia diffusion, la société mère de Cigaverte génère près de 7 M€.
Source : L'Essor
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