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Le bilan de vape 2018 de Nesquick

Le bilan de vape 2018 de Nesquick

http://bit.ly/2ESbRMN

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Les années se suivent et finalement, se ressemblent étrangement. Le léger fléchissement observé sur les achats de matos lors du bilan 2017 ne s’est pas confirmé en cette année 2018 où Porky (le cochon-tirelire) en a encore pris plein son groin, frôlant trop souvent l’asphyxie, l’apoplexie et la dépression nerveuse tandis que le tiroir à matos en pleine santé peinait à accueillir les 42 nouvelles pièces apparues au fil des mois.

Et bien, me direz-vous en comptant les quelques vingt articles produits pour DanyVape cette année… Qu’est-ce t’as foutu ? Fini le partage, les trouvailles extraordinaires ? Bon déjà, un certain nombre des acquisitions de l’année ont suivi les revues particulièrement bien troussées d’autres auteurs du Navire, inutile donc d’en multiplier les descriptions si on a rien à y ajouter. Et puis oui, un rien de lassitude est venu s’immiscer, il faut bien l’avouer. J’ai plusieurs fois renoncé à publier, n’ayant guère de goût à décrire une box ou un dripper de plus, déjà obsolète avant la publication de l’article voire avant l’achat lui-même. Sic transit gloria mundi, comme disaient les anciens…

Comme on est pas là pour pleurnicher, autant profiter de l’occasion apportée par ce bilan annuel pour dire un mot de tous les matériels ayant traversé cette année de vape en essayant de n’oublier personne. Attention, ça risque d’être long… :cry:

:cry:

2018 en mécanique

Ah, la vape mécanique ! À défaut de savoir la prouver meilleure que la vape sur circuit imprimé, je lui ai cette année encore consacré un peu de temps et de budget en m’équipant d’un mod 26650, format manquant encore à ma collection.

Le choix du Timber n’a pas fait l’objet d’une étude très poussée, tant il est devenu difficile de dénicher ce genre d’article clairement dépassé. Heureusement, les portails du grand Est toujours prêts à rendre service ne balancent pas trop vite leurs invendus, laissant au vapoto nostalgique quelques portes de sortie d’assez bonne facture. Déjà convenablement équipé en tubes dénués d’électronique, je m’en suis tenu à cet unique matériel mécanique dont je suis globalement satisfait.

2018 en électronique

Le chapitre des boxes à chipset est un peu plus fourni, l’année 2018 commençant en fanfare par l’arrivée d’une Joker, belle box VV proposée par les illustres inconnus de Moyuan.

Cette box a connu une utilisation intensive avant de lâcher prise aux alentours du mois de mars où elle est devenue définitivement muette. J’ai bien essayé de traquer la panne évidente en la démontant intégralement mais sans succès, il n’en reste désormais qu’une carcasse désossée que je n’ai pas jugé utile de remonter. Heureusement, comme mû par un instinct cosmique, je l’avais rapidement doublée d’un excellent challenger plus compact, plus léger et de bien meilleure facture qui fonctionne d’ailleurs encore très bien aujourd’hui.

Cette box R233 de Hotcig est en effet une de mes stars de l’année grâce à sa qualité de finition et à son fonctionnement irréprochables. J’ignore si l’effet bénéfique que je trouve aux chipsets VV est un leurre ou une réalité mais cette box me paraît toujours un excellent investissement pour qui aura le courage de la débusquer sur les sites d’occasion de seconde zone où elle termine désormais une belle carrière commerciale. La box suivante, issue d’un article du Cap’tain inspiré par le pirate Mexicano n’aura pas eu pareil succès malgré quelques particularités intéressantes.

Cette Vcigo Moon de Sigelei, rigolote, bon marché et très légère a en effet la bizarrerie totalement zappée lors de ma commande de situer sa puissance minimale autour de 50 watts, ce qui ne convient évidemment pas à tous les montages ni a tous les atomiseurs. Elle est, à ceci près, une box sympa, péchue et réactive qui n’aura juste pas vraiment trouvé sa place dans mon arsenal contrairement à l’article suivant, un chouette cadeau du Cap’tain.

Ah ouais, c’est pas la même chanson niveau look, finitions et capacités de réglage ! Cette Minikin “reborn” de Asmodus est en effet une excellente box, équipée du dynamique chipset maison si agréable à l’usage, dotée d’un écran tactile sobre et efficace. La surenchère étant de mise en matière de vape, notre généreux Cap’tain n’a pas tardé à me confier une autre box, encore plus geek.

Inspirée du Iron Man de Marvel Comics pour le design, la box Avenger de Ijoy est équipée d’une commande vocale. Le système fonctionne, à condition d’accentuer parfaitement les ordres données à la box en anglais et de ne pas craindre la honte de se faire pécho en train de brailler sur une machine à vaper. La Avenger n’en demeure pas moins une bonne box faisant le job du haut de ses deux accus 20700 mais son éventail luxueux de technologies avancées m’aura tout de même poussé vers une autre box beaucoup plus basique, comme par réaction.

La box Luxotic NC de Wismec reprend le concept développé sur la Noisy Cricket v2, a savoir un passage aisé du montage série au montage parallèle amenant une plage d’utilisation mécanique quasi universelle, alimentée en 2 x 20700. Malheureusement, mon exemplaire de Luxotic NC a claqué au bout de trois jours, instillant un vague sentiment de défiance perdurant malgré le remplacement immédiat assumé par le vendeur. Il n’en fallait pas plus pour jeter un œil vorace au cadeau suivant du Cap’tain, véritable mécène du rédacteur moyen.

La box Gpriv-2 de Smok brille tout d’abord par ses dimensions résolument compactes qui en font une des plus petites 2 x 18650 du marché. Si on ajoute à cela les effets bienfaisants d’un bon chipset commandé par un afficheur tactile, on obtient un bon produit attachant et pratique que j’utilise toujours au quotidien. Impossible cependant de résister aux largesses du Cap’s qui s’est empressé de rajouter à une liste de cadeaux déjà conséquente un tube électronique des plus intrigants.

Reçu en finition “rainbow”, le tube 101-pro de Ehpro a subi la morsure du Dremel plusieurs heures durant avant de retrouver une finition acier beaucoup plus acceptable. Malgré un look vintage propre à séduire les vieux vapotos, ce tube reste assez encombrant et peu pratique à régler du fait de son unique bouton-poussoir. Il n’en délivre pas moins un signal électrique propre sur lui, capable d’émouvoir comme il faut les bons vieux RTA traînant dans nos tiroirs pour quelques mémorables séances de vape nostalgique, jusqu’à l’arrivée tonitruante d’une autre prétendante au titre envié de box “all-day”.

La Invader IV de Tesla est issue d’une lignée fort intéressante de boxes VV bien connues des vapotos. Même si son design me paraît moins réussi que celui de la Invader III, cette machine amène avec le double 20700/21700 une promesse d’autonomie plutôt bien tenue. Solide, pratique, puissante, cette box possède les atouts d’une longue carrière déjà bien engagée et ne devrait pas souffrir outre mesure de la concurrence, même menée tambour-battant sur le Navire par le redoutable matelot TheFlow…

C’est donc à la lecture d’un entrefilet signé TheFlow que je me suis laissé attraper par la box Tempest de COV. Pensez, une triple accus à l’ergonomie particulièrement bien vue soldée à moins de 10€… Comment résister ? La finition de la Tempest n’est pas ce que l’on trouve de mieux, COV ayant ici souhaité “faire son Wismec” en jetant une bonne dose de poudre aux yeux sur un produit moyen afin de le faire passer pour du “high-end” bon marché. Quoiqu’il en soit et quelque soit le temps que ça durera, la Tempest tombe bien en main et fonctionne très bien. Pourquoi alors une autre box en 2018, me demanderez-vous. Et bien à cause de la mode, à cause du “bottom-feed” ! Pauvre Porky…

Peu friand du mode BF, je contemplais d’un œil morne les apparitions répétées de boxes aussi moches les unes que les autres quand soudain surgit la Topside de Dovpo. Cette boxe élégante motorisée en 20700/21700 propose en effet un système de remplissage de la fiole à squonker révolutionnaire, ne nécessitant aucun démontage. Finies les traînées de jus visqueux sur les entrailles de la box ! Encore hésitant face au prix de l’objet, je n’ai pu faire autrement que de l’ajouter au panier lors de sa rencontre promotionnelle à 50€ sur un de nos bons portails du Milieu et je dois avouer en être très content. Oh bien sûr, il faut un léger apprentissage pour éviter la chute à terre de l’accu lorsqu’on ouvre la box pour identifier l’origine du liquide suintant autour de la trappe caudale mais franchement, on y parvient.

La dernière box électronique de l’année est encore une fois à mettre au crédit du Cap’tain qui m’a filé la Tinker de chez Wismec pour revue. Cette box un peu lourde a su me convaincre grâce à une autonomie assez remarquable, triple 18650 oblige. Elle a rapidement trouvé sa place à la maison pour les tests, la vape du week-end et les dry-burns, son poids et son embonpoint ne la destinant pas vraiment au nomadisme.

2018 sans réservoir

Les drippers ou RDA sont toujours une part importante de ma vape. On pourra nous raconter ce que l’on veut, aucun autre matos ne délivre des saveurs comparables à celles produites par un bon RDA équipé de résistif tortillé comme il faut, alimenté par la fibre qui va bien. Oui mais voilà… Sous leur apparente simplicité, nos amis les RDA cachent souvent des réglages complexes qu’il faudra découvrir et apprendre à maîtriser pour en tirer tout le potentiel mais hélas, on a pas toujours que ça à faire.

Assez fan du Aeronaut v1 à une époque, je me suis procuré sa v2 dès sa première rencontre sur un site marchand. Cette deuxième mouture du best-seller anglais s’inscrit sagement dans la lignée de son prédécesseur, lui apportant tout de même un passage en 24 mm salutaire face aux problèmes de chauffe. Comme sa v1, la v2 du Aeronaut produit une vape abondante et musclée, sans doute à ne pas mettre entre toutes les truffes. Le RDA suivant n’a pas eu l’heur d’un achat compulsif, je l’ai même longuement évité avant de finalement céder.

Ben oui, le nom… Il y a tant de RDA plébiscités par le microcosme vaporeux qui ne portent pas le patronyme d’un président américain qu’on voit mal pourquoi on s’arrêterait sur un “Nixon” ou ce “Kennedy” ! Bon je crois qu’en fait, ce RDA est produit par une famille de moddeurs portant réellement ce nom sans aucun rapport avec le célèbre John mais c’est surtout une promo d’enfer sur la version titane qui m’aura finalement décidé. Je n’ai guère regretté cet achat, le Kennedy s’avérant excellent au point d’en racheter un exemplaire en 25 mm afin de limiter le gap disgracieux lors du montage sur le mod Timber.

Le Mesh Pro est venu fureter autour du tiroir à matos suite à une allusion de Jib dans sa revue d’un autre atomiseur également monté en mesh. Peu convaincu par le Taifun BT et sa résistance de cotte tout aussi métallique, j’ai sauté sur l’occasion de revoir ma copie avec un dripper mettant en œuvre une technologie d’échauffement voisine. La bandelette de mesh, basse en résistance et friande de grosses puissance délivre une vape dense et douce malgré les gros paquets de watts consommés. Elle ne s’est cependant pas installée durablement dans mes petites habitudes malgré sa remarquable simplicité de mise en œuvre, les quantités astronomiques de coton nécessaires au montage en étant peut-être la raison.

Ce dripper Dpro est arrivé suite à la recommandation du pirate Kessen de passage sur le pont du Navire. Plateau “postless”, air-flow “3D”… Il était temps de me remettre au goût du jour, boosté par le conseil d’un type sachant depuis pas mal de temps maintenant ce que vaper veut dire. Je n’ai pas été déçu par cet atomiseur nerveux et plein de saveurs, même si les nombreuses nouveautés commandées à l’époque de sa découverte l’ont un peu éclipsé, le privant d’une grande carrière sur mes mods et boxes. Il n’est cependant jamais trop tard pour revenir, la remarque valant aussi pour les quelques matériels suivants.

Un peu perdu dans la masse, je ne me suis que peu arrêté sur le Recoil RDA, pourtant bien plébiscité par le microcosme qui vape. Il ne m’est pas apparu comme exceptionnel et je suis rapidement passé à autre chose, passant peut-être à côté de bonnes sensations qu’il aurait juste fallu aller chercher un peu plus soigneusement.

Idem pour le Kryten, pourtant bien soutenu sur DV par le pirate TheFlow… Je l’ai essayé rapidement, avec un gros montage peut-être pas le mieux adapté et suis passé à autre chose. Ainsi vont les tests chez les sujets compulsifs où le hasard de la réussite du premier réglage reste souvent l’élément principal de l’élection d’un matériel. Tous les drippers, même les plus réussis ne proposent pas tous la petite bizarrerie de conception faisant le challenge !

L’étrange plateau du dripper Tokugawa est par contre bien de nature à attiser la curiosité et un échec cuisant lors d’une première tentative de montage en double bobine lui a donné un temps d’attention conséquent dans une période bien encombrée de découvertes. J’y suis finalement parvenu, non sans avoir préalablement tiré l’encouragement nécessaire d’un montage en simple-coil, beaucoup plus facile à réaliser que le double et déjà supérieurement agréable en termes de vape. Une fois bien équipé de résistif, le Tokugawa se hisse aisément dans la difficile catégorie des drippers sachant allier production de vapeur et restitution des saveurs, malheureusement au prix d’une délicate séance de tortillage résistif pouvant s’avérer rédhibitoire.

Il fut un temps, cette année ou la précédente, où le Flave RDA était de tous les shops et de tous les forums. Je m’en suis donc procuré un exemplaire et ne peux bien sûr que confirmer l’excellence de ce petit dripper conçu de surcroît sur le sol national. Mais voilà… Pour adhérer durablement à ce style de matériel orienté saveurs, il faudrait ne jamais avoir vapé le NaRDA ou le Hadaly, ce qui n’est malheureusement pas mon cas. Ce petit chef-d’œuvre de restitution des arômes n’aura donc été qu’un superbe dripper de plus, arrivé trop tard dans mon arsenal pour y imprimer durablement son empreinte.

Point d’amertume cependant, le petit monde de la vape ne laisse guère de place à la nostalgie surtout lorsque l’on décide de coller une double paire de mornifles plein groin au cochon-tirelire en passant commande d’une légende, d’un pur produit du “high-end” national. Mesdames, messieurs, le Richelieu ! L’arrivée d’un dripper à 140 boules provoque sans nul doute une sorte d’effervescence et place à coup sûr dans un état d’esprit favorable à l’exploration patiente. Il m’aura en effet fallu du temps et des montages de toutes sortes pour finir en paix avec un Richelieu fort prompt à l’échauffement. Ses possibilités de montage sont heureusement vastes et un échec n’est jamais grave lorsque subsiste quelque chose de différent à tenter. Vape somptueuse, conception originale, finitions d’exception… Le Richelieu est un must qui se mérite, un symbole quasi-parfait de la vape “prise de tête” qui rend neuneu, la meilleure qui soit.

Pour suivre le Richelieu, je n’ai eu d’autre choix que de tester son petit cousin, le Mazarin. Les deux drippers sont construits sur une base identique, la chambre de vaporisation du Mazarin étant juste taillée pour générer de gros nuages et aérer des montages plus péchus. Pari gagné pour les moddeurs de Volute Modz qui signent là deux machines couvrant 75% des plaisirs de la vape sans réservoir dont pourrait se contenter le vapoto non sujet à l’achat compulsif des formes, couleurs, plateaux et montages proposés par les 25% restant.

Le dripper Obelisk, débusqué et promu par l’énergique pirate TheFlow s’est avéré tellement plaisant à l’usage qu’il en fait presque mal au cœur pour les moddeurs de Cartel Mods, alignant les belles machines à la recherche de leur gloire passée dans l’indifférence quasi-générale. Esthétique et performances sont pourtant au rendez-vous avec ce superbe RDA alliant très grosse vapeur et très bonnes saveurs mais quand ça veut pas… Au moment de mon achat, les pièces originales étaient soldées à peine plus chères que leurs copies mais encore desservies par des frais de port US trop élevés pour vaincre les requins de l’Empire du Milieu.

Retour aux largesses du Cap’s avec ce Profile RDA, porté par une vague de renouveau agressif sur la gamme de produits Wotofo. Retour au mesh également puisque le Profile accepte, comme les ancêtres Taifun BT et Mesh Pro une lamelle de tissu résistif en guise de coil. Impeccablement réalisé, le Profile propose un plateau profilé flottant et les outils nécessaires pour réaliser un montage mesh parfait plus simplement qu’un jeu d’enfant. La grosse vape douce bien qu’énergivore du mesh s’en trouve largement démocratisée, le Profile tient la distance et ne laisse aucune raison de ne pas s’essayer aux volutes ensorceleuses des ultra-basses résistances.

Le plateau “postless” et les prises d’air “3D” du Zathog n’ont pas échappé au pirate Mexicano, toujours prêt à partager une découverte. Une petite recherche complémentaire plus tard, ce beau dripper de 30 mm de diamètre finissait sans coup férir dans un panier de shop, plébiscité par un tube Timber en mal de sensations fortes. J’ai eu un peu de mal à trouver le point d’équilibre sur ce RDA, tenté au départ de caser un gros fil sur ses énormes plots. Il m’aura fallu descendre en diamètre pour limiter la chauffe, ruser comme le renard pour éviter les court-circuits après le bris quasi-immédiat des fragiles isolants de plastique blanc visibles à la base du plateau pour finalement découvrir un bon dripper réactif et généreux dont l’intérêt principal n’est pas seulement d’être “flush” sur le Timber 26650.

2018 avec réservoir

Comme on a pas toujours envie de balancer des gouttes de liquides par le drip-tip d’un dripper, il est parfois bon de se pencher sur les matériels dotés d’un réservoir ou RTA et de constater que certains d’entre-eux n’ont pas grand-chose à envier à leurs petits camarades RDA au niveau de la restitution des saveurs d’un liquide à vaper. Ce n’est pas forcément le cas de tous ceux que je vais présenter ci-dessous mais pas d’inquiétude, je le dirai s’il y a des bouses dissimulées dans le tas.

Le NarBA n’est autre qu’un NarCA à réservoir, lui-même issu du NarDA dont la version à tank est le NarTA. Oui, on aime les noms craignos chez NarMods et on le fait savoir. Les drippers NarDA et NarCA ne se présentent plus, tout le monde sait qu’ils offrent un rendu d’exception souvent copié, jamais égalé. Malheureusement pour nous pauvres clients, les moddeurs de NarMods ont bâclé le boulot et même si le NarBA reste une tuerie en matière de vape, il est pratiquement inutilisable à cause d’un réservoir de pyrex trop fin se brisant à la première occasion. D’autres réservoirs existent en option, chers et tellement introuvables que nos amis des portails de l’Est ont eu pitié de notre misère, proposant un réservoir ULTEM de remplacement pour une pincée d’euros. Bien fait pour les ricains, z’avaient qu’à pas nous prendre pour des jambons.

À force de lire des commentaires flatteurs sur un matériel, on finit parfois par lever une paupière et s’intéresser au sujet. C’est précisément ce qu’il arriva avec le Hussar, atomiseur à réservoir très présent sur les lieux où l’on cause vapeur malgré l’éloignement de sa Pologne natale. Les esprits chagrins trouveront sans doute que cette énième resucée de Kayfun v3 n’apporte rien de notoire au débat mais tout de même… Le démontage, l’aération, le système de remplissage du Hussar n’ont plus grand-chose à voir avec ceux de l’illustre ancêtre sans que son style de vape fin et précis n’en soit altéré. Voilà indéniablement une bonne nouvelle !

Puisque j’en étais aux atomiseurs récents qui vapent comme des vieux, je me suis évidemment retrouvé un beau jour en face du NextEra, une drôle de machine issue de la grande tradition grecque, s’illustrant par de véritables trésors de rendu mais malheureusement aussi par des pratiques tarifaires absolument délirantes. Le NextEra a répondu présent niveau saveurs, tant en montage mesh qu’en montage coton, faisant en plus la grâce de permettre une inhalation directe rarissime chez les fabricants hellènes. Concernant l’aspect tarifaire, les chinois ont fait le nécessaire pour nous éviter de laisser 180€ sur le comptoir. Ne soyons tout de même pas trop hargneux envers nos amis Grecs, d’autres fabricants de matos à vaper se gobergent sur le dos des vapotos comme par exemple les japonais de Yellow Kiss avec leur Pico RTA tout en plastoc à 150 boules !

Bon, allez… Il n’est pas vraiment tout en plastoc, le Pico mais je ne pense sincèrement pas qu’il vaille ses 150€. Il vape en tout cas pas mal du tout et ses dimensions restreintes en font un chouette matos de mini-setup que j’ai pas mal utilisé l’année dernière ou celle d’avant. J’ai donc abordé sa v2 avec enthousiasme mais même si de tangibles améliorations la rendent nettement plus facile à vivre que la v1, notamment au niveau du démontage cuve pleine devenu possible et du système de remplissage désormais très fonctionnel, je n’ai pas accroché plus que cela. Peut-être ai-je eu trop vite d’autres nouveautés à essayer, une fois de plus.

Une de ces nouveautés a justement été le Shenray SRG v4… Ah cool, les sombres malfrats de Shenray bien connus pour leurs clones illégaux se sont enfin décidés à rentrer dans le rang en proposant un produit original, me direz-vous. Hélas non… À bien y regarder, le SRG v4 n’est autre qu’une copie conforme du Taifun GT4. Comment ai-je pu me laisser berner de la sorte ? Bon, maintenant qu’on est là, autant continuer. Le SRG v4 marche bien, très bien même, il a juste un petit truc qui cloche au niveau du “juice-flow”, un défaut que n’aura assurément pas l’original. Voilà, il est extrêmement difficile à fermer et comme il faut absolument y parvenir pour remplir le réservoir sans en mettre partout, on s’énerve, on maudit ces copies foireuses de matériel “high-end” germanique assurément parfait, on flanque rapidos l’atomiseur défectueux au fond du tiroir à matos et on passe à autre chose.

Cet autre chose fut en l’occurrence un Reload RTA et une excellente surprise. Cet atomiseur découvert grâce à une chouette présentation du pirate Jib s’est avéré efficace et fort agréable, conciliant parfaitement un superbe rendu des saveurs et une production de vapeur des plus réjouissantes. Sa simplicité de montage ne gâchant rien, nous avons bien là un des hits majeurs de cette année 2018. Malheureusement, la vape propose d’autres catégories d’atomiseurs que les “bottom-coil” que l’on peut être tenté de taquiner même en étant pleinement satisfait d’un très bon Reload.

C’est donc au Flave RDTA que nous allons nous intéresser maintenant, atomiseur “top-coil” directement issu de l’excellent Flave RDA. L’adjonction d’un réservoir à un dripper réputé marche en général assez bien, à condition que les moddeurs fassent l’effort de réfléchir un peu histoire d’éviter la production à l’économie d’une bouse à peine utilisable telle le NarBA évoqué plus haut. Le Flave RDTA évite parfaitement cet écueil, proposant un système de démontage par le bottom-cap plaisant et pratique, évitant de contraindre le tank lors des diverses manipulations. La carrière du Flave RDTA s’est trouvée boostée par l’arrivée de la box Topside, cet atomiseur proposant entre autres qualité une astucieuse option de remplissage “bottom feed”.

Le Dvarw DL m’est tombé dessus au hasard d’une promenade en ligne. Je n’avais jamais vu cet atomiseur auparavant et fus interpellé tout de suite par son côté “Taifun GT amélioré”. Il faut (re)dire que le Taifun GT occupe une place à part dans le tiroir à matos étant le doyen, mon premier atomiseur reconstructible. La nostalgie ne devant pas forcément ouvrir en grand des vannes financières férocement surveillées par le Porky, j’ai d’abord commandé une copie du Dvarw DL. À peine quelques tanks plus tard, une version originale quittait la Hongrie pour venir supplanter le clone. Un tel succès s’explique par une image empruntée au matelot MadZMax, souvent applicable dans le microcosme vapistique. Le Dwarv DL, comme avant lui d’autres stars de l’arsenal, Origen v2 MKII, Tilemahos Armed et Eagle en tête, parvient à la plus haute marche du podium comme un décathlonien, pas nécessairement premier partout mais finalement vainqueur au cumul des points. Facilité de montage, de démontage et de remplissage, absence de fuites, esthétique globale, qualité de finition, rendu des saveurs, modularité de l’air-flow… Le Dwarv DL brille selon moi sur tous ces aspects et même s’il n’en est pas toujours le meilleur, il mérite certainement la palme du RTA de l’année 2018.

Il n’était pas évident de débusquer quelque chose d’intéressant dans un paysage squatté par le Dvarw. Le pirate Jib y est cependant parvenu avec sa revue de l’Aromamizer Plus, l’atomiseur à réservoir de tous les superlatifs. Pensez-donc… 30 mm de diamètre, trois versions de tank en 5, 10 et 20 ml… Du jamais vu ! Je l’ai offert à mon mod Timber 26650, seul support de ma collection capable d’accueillir un tel monstre et dois avouer avoir bien apprécié ce “setup” situé à l’exacte antipode de la discrétion. Le Aromamizer marche en effet très bien et sa gigantesque autonomie s’avère comme un plus notoire, à condition bien sûr de ne pas le gaver de liquides “coil-killers” obligeant de prévoir coton et outillage pour un remplacement avant la fin du tank.

L’Expromizer plaît et ce, depuis ses plus anciennes déclinaisons. Conçu par le savoir-faire d’Outre-Rhin et fabriqué en Chine, il s’est constitué au fil du temps une solide réputation relayée par une armée d’utilisateurs satisfaits. Lorsque le pirate Carnby est venu parler de la v3 “Fire” chez Dany dans un bel article au succès mérité, j’ai longtemps hésité. Et puis un beau jour, au détour d’une promo, j’en ai commandé un exemplaire. Cet atomiseur a réellement tout pour plaire, il a été pensé dans les moindres détails et chacune des fonctionnalités rythmant son usage quotidien est optimisée, au prix quand même d’une relative complexité. Mais voilà, il vape serré… Beaucoup trop serré à mon goût… Alors tant pis.

Retour aux drippers à réservoir avec le Wasp RDTA, fort bien vendu par le pirate Kanti auteur d’un bel article à son sujet. Il faut dire que ce Wasp cumule les avantages, proposant un plateau facile à monter, une chambre d’ULTEM moche mais résistante, un bottom-cap sur pas de vis pour un démontage aisé et un système de fermeture des “wick-holes” par levier original et rigolo. Si l’on rajoute à toutes ces qualités une vape dense et goûteuse et un prix de vente des plus raisonnables, on se retrouve pas loin de la recette idéale d’un succès majeur ! Oui, mais… Avec le temps, on devient difficile, pas marrant voire geignard et le système de remplissage via les “wick-holes” ne m’a qu’à moitié convaincu à l’usage. Oh, il n’est pas rédhibitoire mais sur le créneau des bons RDTA, il y a de la concurrence et notamment celle du Tornado dont nous allons nous occuper sans plus tarder.

Je me suis retrouvé face au Tornado RDTA sur la page de soldes d’un portail chinois et ai d’abord été séduit par son prix réduit à moins de $10. Sont ensuite venues les considérations techniques, le Tornado se présentant comme un florilège de toutes les bonnes idées ayant amélioré le genre ces derniers temps. Chambre d’ULTEM, plateau efficace, démontage par le bottom-cap rappelant le Wasp, système de remplissage latéral pratique et immédiat. Tant de qualités ne peuvent mentir et le Tornado s’est durablement installé sur mes boxes équipé de pailles de mesh, distillant une vapeur épaisse, précise et savoureuse quelque soit le liquide donné en pâture. Après pareille découverte, il convient tout de même de raison garder, de se souvenir que les soldes ne sont assurément pas la panacée, qu’on n’y trouve pas que des articles injustement boudés…

Ainsi le Hexagram de Thunderhead Creations… Présenté dans une belle boîte hexagonale, ce chouette RTA “top air-flow” transformable en dripper a fait se pâmer Mike Vapes sur un long clip Youtube au point que je n’ai pas hésité à lâcher les quelques $7 demandés pour un exemplaire soldé. Misère… Au premier montage, déjà beaucoup plus soigné que le tortillon approximatif filmé par Mike Vapes, j’ai eu deux bonnes taffes avant l’inondation et ça, c’est le pire car on passe ensuite un temps fou à essayer de retrouver quelque chose de satisfaisant. J’en ai testé des trucs sur le Hexagram, multipliant les essais de cotons et de résistifs entre dry-hits et noyade du coil. J’ai finalement réussi à aligner quelques tanks sans incident mais avec moins de vapeur que Mike Vapes, ses pauvres spires inégales et son coton fourré à la one-again. Ah, ce Mike Vapes !

Le Fog Rider des mêmes Thunderhead Creations m’a donné moins de fil à retordre que le Hexagram. C’est un RTA correct, traditionnel mais pas exceptionnel, au rapport qualité/prix largement favorable soldé lui aussi autour de $7 mais inutile lorsque l’on se trouve déjà équipé d’engins plus performants. Je crois que Mike Vapes en a aussi fait une revue Youtube mais là, je me suis abstenu. Ah, ce vieux Mike !

Déjà bien équipé en RDTA avec le Flave, le Wasp et le Tornado, il me restait à dégoter une pièce du genre capable d’une vape un peu plus musclée que ces mono-coils par ailleurs hautement méritoires. L’oiseau rare fut le Faris RDTA des très actifs Wotofo, réunissant toutes les facilités de montage, de démontage et de remplissage souhaitées en plus d’un plateau double-coils. Évidemment “bottom-feeded”, il s’est installé direct sur ma box Topside pour ne plus la quitter, produisant une vapeur absolument terrible, particulièrement goûteuse et réussie.

Au lieu d’en rester là comme l’aurait fait tout vapoto normalement constitué, je me suis encore procuré un exemplaire du DoggyStyle 2K16 sans réelle passion puisqu’il ne s’agissait que d’arrondir un panier de fils résistifs divers pour atteindre la gratuité des frais de port. Ce petit RTA élégant bien connu du microcosme mérite largement sa bonne réputation grâce à une conception ingénieuse et une qualité de restitution des saveurs flirtant avec l’exceptionnel. Malheureusement, son tirage serré m’a posé quelques problèmes et je n’ai guère poussé l’expérimentation dans ses ultimes limites.

Le dernier venu dans cette liste déjà longue est un Corona v8, une tuerie. Enfin… Pour être totalement franc, le Corona me l’a joué un peu comme le Hexagram, à savoir une première approche prometteuse suivie d’une longue galère non encore terminée à ce jour. À la réception de ce RTA, je l’ai monté vite fait devant la télé en double Kanthal 0,5 mm et j’en suis resté sans voix. Un rêve de saveurs, un régal de vapeur comme rarement vu ! Et puis j’ai voulu améliorer le montage, remplacer les bobines tournées à la one-again par des solénoïdes parfaits, les replacer au mieux face aux prises d’air mais rien à faire, je ne parviens pas à retrouver l’enchantement des premières taffes. La vapeur n’est plus aussi riche, le dry-hit me paraît roder sournoisement autour de chaque bouffée prise. Allez, cet atomiseur est généralement considéré comme un des meilleurs “top coil” du marché, il va revenir, il va retrouver sa vape !

Et pour finir…

Wouahou, quelle tartine ! Merci à ceux qui m’auront lu jusqu’ici, ce sont des héros. Bon, on peut le voir aisément, j’ai finalement trouvé ma vape comme on dit dans le jargon vapoto. Il faut, pour que ça aille, des matériels RDA, RTA ou RDTA qui envoient du steak mais pas trop. L’inhalation indirecte ou MTL n’est définitivement plus mon truc, tant pis pour le Expromizer et le DoggyStyle 2K16, il me faut de l’air sinon je m’étouffe. Les stars de l’année ne sont pas des machines de compétition ultra aériennes comme faisaient si bien nos amis philippins mais des atomiseurs correctement ventilés pour que l’inhalation directe soit naturelle et non contrainte, tels le Reload RTA ou le Dwarv DL.

En fait, j’ai compris cette année que “trouver sa vape” ne signifiait pas forcément rester toute l’année sur un matos particulièrement apprécié mais aussi en acheter des tas en devinant par simple analyse des photos ceux qui feront carrière ou non. La boulimie de tests dont j’ai encore été victime cette année relève d’un autre problème que la recherche d’un style de vape puisque je sais très bien ce que j’aime vaper, je crois que c’est juste un syndrome de collection…

Alors, que retiendrai-je de 2018 ? C’est long une année, il y a eu des stars d’une semaine, d’un mois ou d’un trimestre. Le plus simple est peut-être de prendre un cliché des “setups” actuellement en service, ils sont je crois représentatifs de ce que l’on trouve de mieux dans leur catégorie respective.

Nous avons, de droite à gauche sur cette photo éclairée en mode crèche de Noël, un Wotofo Faris sur une Dovpo Topside , un KHW Mods Dwarv DL sur une Tesla Invader IV et un VapeGadget Tornado sur une Hotcig R233. Le Corona s’est glissé là pour faire genre, en configuration expérimentale sur la Tinker mais sera peut-être sur le podium l’an prochain. À suivre…





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December 30, 2018 at 12:24PM

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